Critique de la raison automobile
De Florent Bussy
Editions Libre & Solidaire
Sortie le 8 avril 2014
Nous sommes tous des « hommautos »…
En l’utilisant tous les jours, en y passant des heures d’affilée, la voiture est devenue un objet auquel on ne réfléchit plus, un objet tellement commun qu’il semble qu’il n’y ait rien à en dire. Elle fait partie de notre vie, l’envahit, la hante.
Nous en respirons les gaz d’échappement, en expérimentons les risques, en espérons des plaisirs. Seuls ou accompagnés, nous y réfléchissons, nous y rêvassons, nous y écoutons les informations… ou nous nous transformons en conducteur irascible…
Le propos n’est pas de porter un jugement moral sur l’automobile, ni seulement de dire qu’il est préférable de limiter son usage, de se déplacer à pied ou à vélo, même si cela nous fait redécouvrir des plaisirs oubliés : retrouver notre corps, sa temporalité, être à l’écoute de notre environnement naturel, urbain ou social.
Il est ici question de suggérer un dialogue, afin de penser la voiture au lieu de la subir.
En quarante et un petits récits, nous découvrons qu’elle n’est pas une question de choix personnel, mais un problème collectif, social. Sa place dans nos sociétés révèle en effet qu’elle est ritualisée avec une forte connotation symbolique.
Cet ouvrage suscite une véritable prise de conscience et nous permet de poser un regard objectif sur la place de l’automobile dans notre société, et donc sur nous-mêmes.
Florent Bussy est professeur agrégé et docteur en philosophie, chargé de cours à l’université de Rouen.
Militant en écologie politique, il est très engagé dans les milieux associatifs et politiques de Haute-Normandie.
Il a écrit de nombreux articles et a participé au Sarkophage. Il collabore désormais à la revue Les Zindigné(e)s, dirigée par Paul Ariès.
Il est l’auteur de deux livres à paraître : Qu’est-ce que le totalitarisme ?, chez Vrin, et Le Totalitarisme : histoire et philosophie d’un phénomène politique extrême, aux éditions du Cerf.