On ne se lasse pas du soleil. On ne se lasse pas du droit regard de l’amour.
On ne se lasse pas du sourire loyal du ciel bleu. On ne se lasse pas de Joel Favreau.
Après tout, la providence nous l’a donné pour ça - elle a bien fait le coeur pour aimer et l’oiseau pour voler, non ? Il sait les meilleurs mots, les meilleures notes, les meilleures caresses de la musique et de la voix sur la peau brûlée du monde. Ses chansons ont toujours eu une vertu consolatrice, comme s’il était chamane, frérot, copilote ou maman, un de ces métiers scellés par la confiance et par la plus patiente fidélité.
Oui, Joel Favreau fait du bien quand il chante. Ce n’est évidemment pas le grand bien claironnant des appels au monde entier, ni le bien tout excité des distributions gratuites de grands mots, mais le bien discret et doux des mélodies et des vers qui accompagnent longtemps. Quand on sort de son album, c’est comme si l’on reprenait la route avec l’intérieur tout reconstruit.
Joel Favreau
En concert au Café de la Danse le 14 avril 2019
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