Ils sont trois, un tromboniste, un trompettiste, un saxophoniste, et ils swinguent comme des fous en apportant une dimension orchestrale inouïe sans l’apport d’instrument harmonique, ni de contrebasse, et encore moins de batterie !
Ils rendent hommage au jazz de Chicago des années 1920, à l’époque où le quartier de Storyville à La Nouvelle-Orléans fût interdit au jazz, à la prostitution, et aux trafics divers, pour se déporter dans la mégapole de l’Illinois où les clubs de jazz, les salles de jeux, et le gangstérisme fleurissent. C’est l’époque de King Oliver, Louis Armstrong, Jelly Roll Morton, Kid Ory ou Bix Beiderbecke, mais c’est aussi l’époque de l’impressionnisme musical français représenté par Debussy, Ravel, ou Fauré, qui a des répercussions sur le jazz (les villes de Chicago et de la Nouvelle-Orléans entretenaient des liens culturels forts avec la France et par exemple, on entend nettement ces influences impressionnistes dans le jeu lyrique et mélancolique du trompettiste Bix Beiderbecke).