“Je vous propose de la chanson tchadienne. Pour la musique, faisons comme on veut ou comme on peut.” C’est dans cet état d’esprit bon enfant qu’Abdoulaye Nderguet a fait la connaissance d’Emmanuel Bex et des musiciens du Bex’tet, invités à l’Institut français de N’Djamena en octobre 2019. Pas de pression. Sans doute est-ce cette absence d’enjeux qui a permis à l’un et aux autres de se laisser surprendre par la magie. Leur conversation musicale les a entrainés vers un horizon commun, l’expression d’une humanité qu’ils ont appelé “l’âme du blues”, formule devenue le titre évident de ce premier album.